Le citoyen au cœur des Smart Cities
Lorsqu’on parle de Smart Cities, on y associe bien souvent les mots « technologie », « Internet of Things » et évidemment « environnement ». Il existe aujourd'hui différentes définitions du terme Smart City. Celle donnée par Internet of Things Agenda[2]est intéressante :
« Une ville intelligente est une municipalité qui utilise des technologies de l’information et de la communication pour accroître son efficacité opérationnelle, partager des informations au public et pour améliorer à la fois la qualité des services publics et le bien-être des citoyens. »
La définition inclut le bien-être des citoyens, qui est souvent omis dans le concept de Smart City.Pourtant, les services déployés dans les villes intelligentes sont certes destinés à améliorer l’attractivité, mais également à se mettre au service des citoyens.
Ainsi, si ces derniers ne sont pas à minima impliqués dans le développement ou la création de leur ville, ils pourront s’y sentir exclus et auront des difficultés à s’engager. Ils doivent être considérés comme des acteurs à part entière de cette transformation urbaine.
En effet, bien que les Smart Cities facilitent l’accès aux transports, réduisent l’impact environnemental ou encore rendent les villes plus attrayantes, elles ne pourront améliorer le bien-être de leurs citoyens qu’en étant à leur écoute.
La data au service du bien-être des citoyens
Les différentes technologies déployées dans les villes permettent la transmission des informations, les données sont ensuite traitées et analysées, permettant ainsi une gestion optimale des infrastructures.
La ville de Toulouse a, par exemple, mis en place des lampadaires intelligents qui éclairent uniquement lorsqu’il y a un besoin. Ainsi, lorsqu’il n’y a aucun passage, les réverbères fonctionnent à 10 % de leur capacité. La pleine puissance est activée lorsqu’un piéton - ou un animal - est détecté à 30 mètres. Grâce à ce système, la ville explique réaliser « 70 % d’économies de consommation par rapport à un lampadaire led classique» et pouvoir ainsi bénéficier de subventions[3].
Autre exemple, une entreprise leader des services collectifs a optimisé la collecte des déchets en la rendant intelligente. Pour ce faire, différents capteurs ont été installés sur les conteneurs. Le traitement à distance des données recueillies a ainsi permis d’optimiser les tournées et les flux de collecte. Cette nouvelle méthode a permis aux collectivités de réduire leurs coûts, d’améliorer leurs performances et leurs parcours ainsi que de sensibiliser les usagers !
À Tel-Aviv, par exemple, une application mobile permet aux habitants de signaler à la commune des bancs cassés ou des nids de poules. À Montréal, des boîtes à idées électroniques ont été installées pour que les citoyens proposent leurs suggestions d'amélioration pour la ville et son fonctionnement[4]. Ainsi, municipalités, prestataires de services et citoyens travaillent mains dans la main.
Les Smart Cities doivent devenir des villes attractives où l’énergie et la gestion des ressources sont au cœur des projets et dont les citoyens sont acteurs à part entière. L’identité de la ville doit se construire grâce aux différents acteurs impliqués dans ces changements pour que les habitants se l’approprient.
[1]Source : https://www.20minutes.fr/high-tech/1188299-20130713-20130713-75-population-mondiale-vivra-ville-2050
[2]Source : https://internetofthingsagenda.techtarget.com/definition/smart-city
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