Les ballons solaires
Remplacer les panneaux photovoltaïques par des ballons : c’est l’idée ingénieuse d’une start-up parisienne pour répondre aux besoins humanitaires. Le ballon solaire est pensé pour améliorer l’accès à l’eau potable via des pompes à eau, pour improviser un bloc opératoire en zone sinistrée ou pour conserver des médicaments et outils chirurgicaux stérilisés dans un espace réfrigéré. C’est donc pour répondre à une problématique d’itinérance que cette start-up a, dans un premier temps, développé son produit.
Ce ballon de 3 mètres de diamètre est gonflé à l’hélium et recouvert de panneaux solaires. Il peut ainsi produire jusqu’à 10 kW. Selon la jeune entreprise, cela équivaudrait à l’alimentation en électricité de trois maisons en hiver, avec un système autonome durant deux à trois jours.
Après un premier prototype déployé en avril 2017, la start-up affiche une nouvelle ambition : dépasser l’humanitaire et s’ouvrir aux dispositifs itinérants, comme des chantiers ou des concerts.
Les tuiles photovoltaïques
Après les panneaux photovoltaïques : les tuiles ! Annoncé fin 2016 par Elon Musk, PDG de Telsa Motors, ce projet ambitieux marque l’entrée de l’homme d’affaires dans le milieu du solaire avec une belle innovation : un système où le photovoltaïque est directement intégré à la construction de la maison.
Celles-ci couvrent l’ensemble de la toiture pour gagner en efficacité énergétique, et sont extrêmement discrètes : quatre designs différents sont proposés, et chacun se fond dans les toitures, à tel point que le photovoltaïque est invisible à l’œil nu ! Pour l’instant, la gamme n’est disponible qu’en prévente.
Techniquement, ces installations fonctionnent comme des panneaux photovoltaïques : les tuiles captent la lumière du soleil et la transforment en électricité. Néanmoins, elles sont liées à la batterie commercialisée par la marque pour stocker l’énergie accumulée et l’utiliser selon les besoins. Avec ce nouveau projet, Elon Musk favorise donc l’autoconsommation.
Les routes solaires
L’innovation n’a pas encore soufflé sa première bougie, mais s’avère déjà très prometteuse : en décembre 2016, Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, a inauguré l’ouverture du premier kilomètre de route solaire à Tourouvre-au-Perche, en Normandie, et a annoncé sa volonté d’exporter et de démocratiser ce système inédit, notamment sur les 950 000 km du réseau routier français. Toutefois, son coût de cinq millions d’euros le kilomètre ne permet pas encore d’envisager sa généralisation.
Imaginé par une start-up des Alpes-Maritimes, le tronçon de route solaire soulève de nombreuses questions. Quel est le potentiel de réduction des coûts ? Quelle est la durée de vie de l’installation ? Quelle quantité d’énergie solaire est absorbée ? Pour répondre à ces interrogations, le projet restera encore un an en phase d’étude afin, notamment, de s’assurer que les revêtements protègent les panneaux du poids des voitures, sans mettre en danger l’adhérence des pneus sur la route.
Les start-ups, les grandes entreprises et l’État travaillent de concert pour intégrer le photovoltaïque à l’environnement quotidien. La captation de ressources énergétiques, essentielle à la planète, étant en plein développement, le solaire promet l’aboutissement de nombreux autres projets dans les années à venir.
27 pages de conseils concrets
Pour tout comprendre sur la carte SIM M2M
Télécharger le guide gratuitementNewsletter IoT
Recevez des pépites IoT croustillantes directement dans votre boîte mail
Je souhaite rejoindre la communauté Matooma et recevoir des pépites IoT croustillantes dans ma boîte mail. Vous pouvez vous désabonner à tout moment, pour en savoir plus, consultez notre Politique de confidentialité